Côte d'ivoire

De UEMOA_STAT
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Présentation

La Côte d'Ivoire, située entre entre 10° et 4° de latitude nord et 10° et 0° de longitude ouest, est un état transfrontalier du Ghana, du Libéria, du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée. Sa façade maritime s'étend sur 550 km et son plateau continental représente 11000 km2. Son vastes réseau hydrographique comprend trois lagunes (Ebrié, Aby et Tadjo), 4 lacs artificiels (Ayamé, Kossou, Buyo et Taabo) et plusieurs fleuves.

La production totale (pêche maritime et continentale et l'aquaculture) est estimée à environs 50 000 tonnes. La part du secteur halieutique dans le PIB agricole est estimée à 3,2% et sa contribution au PIB total s’élève à 0,8 %. Filière à la fois importatrice et exportatrice, elle produit 30 pour cent du poisson consommé (16,2 kg/habitant/an).

Structure de la pêche

Les captures sont principalement débarquées au port d'Abidjan.

L'accord de partenariat sur le secteur de la pêche conclu entre la Communauté européenne (CE) et la Côte d'Ivoire permet au senneurs thonniers de venir pêcher dans les eaux ivoiriennes.

la pêche artisanale

la pêche artisanale domine largement le secteur de la pêche en Côte d'Ivoire: sa production annuelle représente presque 70% de la production totale du secteur maritime soit 31 000 tonnes. Plus de 65% des produits de la pêche artisanale sont destinés à l’exportation et la transformation. L

2) La pêche continentale

La pêche continentale ivoirienne est artisanale. L’activité de pêche continentale représente en moyenne 13% de la production nationale (2009).Elle connait une baisse importante depuis 2004 du fait de la crise mais aussi de nombreux conflits observés sur certains plans d’eau qui ont entraîné le départ de la quasi totalité des pêcheurs étrangers. Quatre principaux barrages hydroélectriques sont recensés au niveau national: ils constituent les principaux lieux de concentration des activités de pêche artisanale continentale. Ce sont les lacs de Kossou(800 km²), de Buyo (600 km²), d'Ayamé (160 km²) et de Taabo (70 km²). Les principales espèces capturées sont de Oreochromis niloticus, Chrysichthys spp., Heterotis niloticus, Heterobranchus spp., Labeo coubie, Alestes spp. et Hemichromis fasciatus.

3) L'aquaculture

L’Aquaculture a débuté en Côte d’Ivoire dans les années 1950. Elle s’est d’abord traduite en 1954 par l’installation des stations de productions d’alevins pour des élevages privés puis en 1956 par la création à Boake d’un centre de recherches chargé d’élaborer des techniques adaptées à la pisciculture tropicale.

L'aquaculture reste une activité peu développée :elle représentait en moyenne 3% de la production nationale en 2009. La crise de 2002 a profondément affecté ce sous secteur par la destruction des infrastructures existantes et l’arrêt des activités.



Système de suivi de la pêche

Le secteur de la pêche en Côte d'Ivoire est administré par le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques. Ce ministère dispose d’une Direction de l'Aquaculture et des Pêches (anciennement la Direction des productions Halieutiques) qui assure la production et la diffusion des statistiques sur les ressources animales et halieutiques. De même, La Direction de la Planification et des Programmes rattachée au Cabinet centralise les statistiques sectorielles collectées,gérées et diffusées par les différentes directions techniques notamment celle en charge des Pêches. Ainsi, ces deux directions travaillent en étroite collaboration pour validées les statistiques et mettre en place des programmes de développement dans le secteur de la pêche.

Ainsi, deux structures disposent de bases de données relatives au secteur pêche et renseignées par un système de collecte:

  • La Direction de l'Aquaculture et des Pêches (DAP) qui est une Direction centrale du Ministère en charge des Pêches
  • Le Centre de Recherches Océanologiques (CRO), structure relevant du Ministère de la Recherche Scientifique.


Suivi de la pêche industrielle

Les bateaux de pêche nationaux débarquent au port de pêche (Abidjan) et les criées remplissent les fiches de vente de débarquements, qui sont compilées par le Service d’inspection et de contrôle sanitaires vétérinaires en frontières (SICOSAVF), sous la tutelle du Ministère de la production animale et des ressources halieutiques)et validées par la Direction des Programmes et de la Planification du Ministère en charge des pêches puis transmises à la DAP. La DAP effectue des calculs et prépare les chiffres finaux pour l’annuaire des statistiques et la FAO.

Suivi de la pêche thonière

L’Observatoire thonier du CRO est chargé de la collecte des données sur la pêcherie thonière en accord avec les spécifications de la CICTA,y inclus les captures totales,la composition spécifique des captures et la composition des tailles.

Suivi de la pêche artisanale maritime

Longtemps considérée comme mineure,la pêche piroguière n'a fait l'objet d'une couverture statistique qu’à partir de 1979. Les postes de pêche repartis sur l’ensemble du territoire (le long du littoral et sur les plans d’eau lagunaire),procèdent chaque année à la collecte statistique relative aux unités de pêche cependant il existe une grande variabilité dans les méthodes de collecte suivant les postes. En effet, le système de suivi de la pêche artisanale maritime est basé sur l’échantillonnage stratifiée qui a été introduit par la FAO lors d’un projet TCP en 2000. Depuis son introduction la DAP a pu notamment suivre et échantillonner l’effort de pêche au niveau du port de pêche d’Abidjan jusqu’à fin 2006. La DAP a effectué ce programme en étroite collaboration avec le CRO. Sont recensés les types de pirogues, la zone de pêche, la nationalité des pêcheurs ainsi que les engins de pêche utilisés. La production par espèce et par localité est aussi calculée. Les données sont compilées dans des rapports annuels et transmis à la DAP.

Données des criées, sociétés de pêches

Au niveau des criées, au port de pêche, les données sont collectées pour les petits pélagiques et les poissons démersaux, y compris leurs prix. La criée ne maintient pas des statistiques; ce sont les agents du service sanitaire qui s’en occupent. Ils traitent leurs statistiques et la compilation les chiffres est envoyée à la Direction des productions halieutiques.

Suivi de la pêche continentale

Depuis 2002, le suivi de la pêche continentale est sous la tutelle du Ministère en charge des pêches,à partir de cette période la collecte statistique et les recensements se sont faits conformément à celle de la pêche artisanale maritime et lagunaire. La collecte des données est effectuée par les postes de la zone continentale sur l’ensemble des fleuves,lacs et barrages hydroélectriques. Les données sont compilées dans des rapports annuels et transmis à la DAP.


Bases de données disponibles

Deux structures disposent de bases de données relatives au secteur pêche et renseignées par un système de collecte:

  • La Direction de l'Aquaculture et des Pêches (DAP) qui est une Direction centrale du Ministère en charge des Pêches
  • Le Centre de Recherches Océanologiques(CRO)structure relevant du Ministère de la Recherche Scientifique.
  • Country stat

CountrySTAT est un système statistique qui permet d'organiser, d'intégrer et de publier des données et des métadonnées statistiques pour l'alimentation et l'agriculture. CountrySTAT permet la collecte et l'homogénéisation de données statistiques institutionnelles éparses, assurant ainsi l'inter-compatibilité des tables statistiques au niveau national comme au niveau international.


Projets/Programme menées au cours des dix dernières années

  • Appui à la mise en œuvre du NEPAD-PDDAA: Projet d’appui à la pêche artisanale continentale et lagunaire
  • Project GCP/GLO/208/BMG ‘‘CountrySTAT pour l'Afrique Sub-Saharienne’’
  • Programme Fish_Code(FAO)