Structure de la pêche au Togo

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Structure de la pêche

Les pêches togolaises contribuent à 4% du PIB du secteur primaire. Elles s'effectuent sur les plans d’eau maritime, lagunaire, fluviale, barrages et étangs piscicoles. Les estimations annuelles varient entre 12 000 et 17 000 tonnes. Elles créent environ 22 000 emplois répartis entre 10 000 pêcheurs (60% à temps plein) et 12 000 commerçantes et transformatrices de poissons. Tous ces emplois font vivre directement et indirectement environ 150 000 personnes. Néanmoins, la production ne permet pas de couvrir tous les besoins de la populations ainsi 60% des poisson sont importés (Fishcode, 2007).


1) La pêche maritime

La pêche maritime est un sous secteur peu développé au Togo.

La pêche industrielle est une activité peu importante tant au niveau de la flottille que des captures. En 2011, seulement trois chalutiers (deux battant pavillon guinéens et un battant pavillon togolais) sont recensés. Le rendement potentiel par chalutage est estimé entre 600 et 800 tonnes par an

La pêche artisanale maritime est l'activité la plus importante en mer tant en ce qui concerne l'effectif des pêcheurs (5000) que les captures. Elle représente actuellement 70 à 80 pour cent de la production halieutique nationale totale.

2) La pêche continentale

La pêche continentale produit annuellement une certaine quantité de poisson, mais qui n’est guère connue. La production a été estimée à 5 000 tonnes par an depuis longtemps. Il n’y a ni moyens humains ni financiers pour effectuer une estimation plus précise actuellement.La pêche continentale est exclusivement artisanale. Pratiquée sur tout le réseau hydrographique, elle est très active dans le barrage hydroélectrique de Nangbeto toute l’année et dans les zones d’inondation du fleuve Oti. Les pêcheurs pêchent moins de 170 jours par an et se concentrent sur un ou deux types d’engins dont les plus importants sont : l’épervier, le filet maillant, la ligne (palangres), la senne de rivage et la nasse. Les embarcations utilisées sont les pirogues monoxyles ou en planches clouées de petite taille (3 à 6 m).

3) L'aquaculture

La pisciculture est plus pratiquée en eau douce qu’en eau saumâtre et est inexistante en mer. 711 unités piscicoles ont été recensées en dénombrant les étangs et les retenues d'eau pour une superficie totale de 702 hectares. La production de cette activité a été estimée à 100 tonnes.

Le Tilapia nilotica ou l’Oréochrmis niloticus est la seule espèce piscicole couramment cultivée. Toutefois, le Clarias gariepinus se retrouvent souvent dans les barrages et accidentellement dans les étangs.