Structure de la pêche au Mali

De UEMOA_STAT

Le secteur de la pêche constitue un sous-secteur clé de l’économie nationale. Il contribue à 4,2 % du PIB.

1)La pêche continentale

La production halieutique se situe autour de 100. 000 t/an, plaçant le Mali parmi les premiers pays africains producteurs de poisson d'eau douce. La consommation de poisson est estimée à environ 10,5 kg/an/hab. Le nombre de pêcheurs est estimé à 73 000. La filière regroupe entre 285.000 et 500.000 emplois. La pêche s’exerce sur pratiquement toutes les collections d’eau du territoire national : fleuve, lacs, mares.

On distingue néanmoins:

a) deux grands cours d’eau  :

• Le Niger, 3ème des plus grands fleuves d’Afrique tant par sa longueur (4.200 km dont 1.700 km au Mali soit 42%), que par la superficie de son bassin versant (1.500.000 km2 dont 22% au Mali soit 330.000 km2);

• Le Sénégal, long de 1.700 km dont 900 km au Mali.

b) Trois principales zones de production, que sont le Delta Central du Niger, le lac de Sélingué et le lac de Manantali

c) des zones secondaires constituées, entre autres, par  : - la zone du bassin du Sénégal : Kéniéba sur la Falémé ; Toukoto sur le Bakoy, Mahina sur le Bafing ; - le Haut Niger : en aval de Sélingué, Kangaba, les environs de Bamako et Koulikoro ; - la zone de Ségou : Markala principalement, les canaux de l’Office du Niger, le secteur de Dioro-Macina ; - la zone aval du Delta Central : la région de Gao/Ansongo ; - la zone de la région de Sikasso : Bougouni, Sikasso (les grands marigots comme le Falako, Tientienko, Lotio) et tout l’amont du Bani avant Djenné.


2)L'aquaculture

Activité récente (1980) et faiblement développée au Mali, l'aquaculture produit environs 2800 tonnes de poissons rapportant 10 millions d'euros.